Les mesures de soutien au Pastoralisme
Le Plan de soutien à l’économie agro-sylvo-pastorale pyrénéenne 2007-2013 constitue un programme ambitieux en faveur du développement du pastoralisme sur la chaîne des Pyrénées. Les axes principaux qui structurent ce plan sont :
- l’accroissement de la présence humaine dans les estives par l’augmentation significative de bergers, avec comme double objectif : d’améliorer les conditions de gestion des estives et donc d’accroître la compétitivité des exploitations utilisatrices, et de garantir un cadre d’emploi plus attractif,
- le renforcement des moyens d’animation pour aider les associations et les groupements pastoraux dans leur action,
- l’aide à des investissements d’équipement pour le logement des bergers et la gestion des troupeaux.
Le montant des opérations à financer entre 2007 et 2013 s’élève à 48,5 millions d’euros. La mobilisation de tous les financeurs (Fonds européens, fonds du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Fonds National pour l’Aménagement et le Développement du Territoire, crédits du Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire, les 3 Conseils régionaux et 6 conseils généraux) permettra d’assurer le financement de ces actions.
La protection des troupeaux contre les attaques de prédateurs fait partie intégrante des mesures de gestion des estives prévues par le plan de soutien à l’économie agro-sylvo pastorale pyrénéenne dans le cadre de l’arrêté concernant le dispositif intégré en faveur du pastoralisme, signé le 10 avril 2008 conjointement par les Ministres en charge de l’Ecologie, de l’Agriculture et du Budget.
Le gardiennage permanent est subventionné avec des taux différents selon les engagements souscrits. Il est prévu un taux maximal (80 %) lorsque la gestion pastorale assure la mise en œuvre des dispositifs de protection et de prévention des prédations. Le portage par bât et par hélicoptère est subventionné à 100 %. L’achat et l’entretien des chiens de protection ainsi que l’achat des clôtures électriques pour le regroupement sont subventionnés à 80 %. Les études (diagnostics pastoraux, analyses de vulnérabilité, et autres études) sont financées à des taux allant de 50 à 100 %.
Le ministère en charge de l’Ecologie continue à financer l’appui technique aux éleveurs pour la prévention des dommages, les mesures de protection des ruchers ainsi que l’indemnisation des dommages causés par les ours ou les loups.